Le footing, un sport pour tous

À l’approche des examens officiels, il suffit de sortir avant le lever du soleil pour rencontrer des flopées de jeunes faisant de la course à pied. Ce footing matinal procure du bien-être à ceux qui le font pour le plaisir.

Des pratiquants différents

Le footing, pour le sportif, c’est d’abord un exercice qui procure une sensation agréable de liberté, qui permet de profiter des espaces. En effet, c’est le sport qui peut se pratiquer partout, par tout le monde, à tous les âges. D’ailleurs, le footing devient rapidement une habitude qui se transforme en besoin au fur et à mesure que le sportif le pratique. Trouvez ici les conseils utiles pour pratiquer ce sport.
En fait, les amateurs de footing sont constitués, d’une part de passionnés, qui courent par tous les temps, régulièrement tout au long de l’année, et d’autre part, des coureurs de circonstances qui s’entraînent en vue d’une circonstance particulière, d’un examen par exemple. Les passionnés sont ceux qui courent pour le plaisir, pour la forme, pour la santé. Ils se reconnaissent quand ils courent dans les rues par leurs chaussures éculées et leurs T-shirts déteints.
Dans les villes, la démonstration d’équipement prend, chez certains jeunes, le pas sur le sport. La paire de baskets à la mode conditionne la participation des jeunes branchés, la tenue de running flambant neuve est jugée indispensable, les écouteurs les plus performants doivent se retrouver aux oreilles. Ces jeunes-là assimilent le footing à un passe-temps ludique et à une plateforme d‘exposition. Souvent, on les voit marcher parmi les coureurs sans souci de suer.

Courir, respirer, vivre.

Pour la plupart, l’exercice est hebdomadaire et doit durer au moins une heure parce que le footing fait partie des sports de cardio-training, au même titre que le vélo. Toutefois, à la différence de ce dernier, il se pratique sans matériel ni compétence particuliers.
L’amateur de footing ne court pas pour la performance ni ne cherche à battre un record : il cherche à respirer, à se sentir vivant. En effet, la plus agréable des sensations est pour lui de se sentir respirer librement, profondément. Cet acte si simple, quand il est fait consciemment, augmente la production de dopamine, hormone du bonheur. À la première reprise du footing, après quelques mois de laisser-aller, il sent généralement tous les muscles se dénouer et une envie de s’éclater survient, le poussant même à faire des excès.
Le footing est une façon formidable de faire le vide dans la tête et de déstresser. Écouter de la musique et adapter ses foulées au rythme est une alternative à l’obsession de distance, de durée et de performance.
Tous les documents et sites de coaching sportif donnent comme indicateur référence de vitesse : « pouvoir discuter tout en courant ». Mais pour certaines personnes, tenir une conversation tout en courant, même à une vitesse minimum, est impossible. Cela ne les empêche pas de s’adonner à ce sport, moyennant un surplus de motivation.
Cette façon de canaliser l’énergie constitue en outre une alternative à la violence. C’est pourquoi les communes ont intérêt à aménager des trajets de footing sécurisés où le risque de se faire arracher un baladeur ou celui de se faire heurter par un chauffard n’existe pas. En attendant, les bords de rue de nos villes voient courir allègrement toutes sortes de personnes.